Objectifs :
– Organiser et gérer le prélèvement de gibier
– Veiller à sa reproduction
– Protéger les récoltes
– Assurer la destruction des nuisibles.
Contacts :
Président : Jean-Baptiste Manente-Balladu
Secrétaire : Jean Marc Fradet
Trésorier : Eric Bournai
jb.manente@gmail.com
Historique :
Le 17 février 1947, déclaration à la préfecture de la Société Union des propriétaires et Chasseurs de Moulis en Médoc ; le siège social était le café Balladu à Moulis.
Chacun, à son époque et avec ses moyens, a bâti, pierre par pierre, cette société qui est devenue ce qu’elle est aujourd’hui. Merci aux anciens !
Ces dernières années, nos efforts ont été concentrés pour la sauvegarde des zones humides. Acquisition de 17 hectares quasiment impénétrables et d’un girobroyeur.
Depuis, ces parcelles sont entretenues régulièrement et les cours d’eau ont retrouvé leur lit.
Ces zones sont fragiles, elles ont aussi une grande importance pour la gestion de l’eau et le stationnement de nombreux oiseaux aquatiques en périodes de migration ou d’hivernage.
Actualités :
La chasse est marquée par une certaine liberté de pratiques : les battues, les pantes, les tonnes, les palombières.
Pouvoir chasser tous les jours, de l’ouverture à la fermeture est le fruit d’une chasse populaire, bien ancrée.
En effet, l’ouvrier peut chasser avec le PDG, le petit fils avec son grand-père, etc…
La chasse « cueillette » d’autrefois s’est transformée en chasse « gestion ».
Le petit gibier migrateur diminue (alouettes, grives, palombes…) les bécasses se maintiennent. Parmi le gibier sédentaire, le lièvre se porte bien mais la présence des faisans et des perdreaux dépend essentiellement des lâchers. Les nuisibles, tel que les lapins, renards, ragondins, augmentent. Les dégâts aussi !
Autrefois, on chassait principalement le migrateur, aujourd’hui, le grand gibier tel que les sangliers, chevreuils, cerfs, prend une place prépondérante.
L’avenir de la chasse passe par :
1) Une préservation des territoires (combien d’hectares de forêts, de friches disparus face à l’urbanisation et à la viticulture ?)
2) Une gestion raisonnée des espèces (suivi de la densité des populations et adaptation des prélèvements)
3) Le renouvellement des chasseurs (stabiliser la décroissance, éduquer et favoriser la venue des jeunes et des féminines)
4) Moraliser la chasse et améliorer l’image de marque (ramasser les cartouches et faire preuve de courtoisie envers tout le monde)
Vaste chantier. L’espoir est permis. Pourquoi pas ?
La Société de Chasse de Moulis compte 200 chasseurs avec un budget annuel de 15 000 euros.
Les recettes proviennent principalement de la vente des cartes de chasse et des subventions. Les dépenses sont consacrées à l’achat du gibier et au paiement des impôts fonciers…
Homme de terrain, le chasseur aime la nature. C’est le premier écologiste de la campagne. C’est aussi la première sentinelle pour l’observation des milieux et des espèces. Ne vous privez pas de ses conseils.
Outre la chasse, le marais entretenu, permet la promenade, la contemplation de la faune et de la flore. Il permet aussi aux dernières vaches de Moulis de pacager paisiblement. Cette année, elles ont pour compagnie (à quelques centaines de mètres !) une trentaine de ruches.
La nature, c’est notre domaine, sachons partager ses plaisirs et protégeons là !